Questions fréquentes sur la ionophorèse

Parce que les résultats ne sont pas bons

Cela fait partie des questions fréquentes sur la ionophorèse et nous avons définitivement écarté cette option. Car notre expérience dans ce domaine a été déterminante; nous avons constaté les éléments suivants :

• Les patients qui transpirent tolèrent de façon différente le passage du courant de ionophorèse.
• Pour un même sujet, cette tolérance évolue d’une séance à l’autre, mais également durant la séance. Notre protocole préconise deux phases de dix minutes. Pendant la première, phase l’intensité du courant supportée, ne sera que de quelques milliampères pour certains, pour d’autres, elle sera égale à l’intensité optimale. Durant la deuxième phase, l’intensité appliquée n’est pas obligatoirement identique à celle de la première.

Comment bien se traiter ?

Dans ces conditions, il faut donc pouvoir à tout moment procéder à des ajustements : réduire l’intensité pour éviter la brûlure ou la douleur puis l’augmenter de nouveau dès qu’elle est tolérée. Un système automatique ne peut jamais délivrer le courant optimal.

De façon logique, nous avons récusé l’automatisation qui conduit à faire perdre du temps en multipliant les séances et dont les résultats sont forcément moins bons sur le traitement de la transpiration.

L’automatisme ne permet donc ni le respect de l’organisme de chacun ni un gain de temps pour l’utilisateur. De plus les perpétuelles variations du courant sont très désagréables.

Une solution simple existe face à ces observations :

Le réglage manuel par les personnes elles-mêmes. Il permet de respecter la tolérance de chaque individu en tenant compte de son état psychologique (stress, fatigue …) amenant à supporter de façon non identique le traitement au cours d’une même séance. Les sujets motivés acceptent volontiers cette prise en charge et cette autonomie. Les résultats sont meilleurs et plus rapides sur l’hyperhidrose. Parce qu’à tout instant, les intensités maximum supportées sont définies par l’utilisateur et peuvent être réduites ou augmentées.

Si vous avez des douleurs ponctuelles au cours d’une séance de ionophorèse, vous avez probablement de petites lésions cutanées. Il faut interrompre la session, bien sécher cette zone et protéger la peau avec un agent isolant qui empêchera le courant de s’engouffrer dans cette brèche. Vous pouvez utiliser de la vaseline, mais celle-ci a tendance à salir les plaques inox, il est préférable d’utiliser un vernis protecteur que vous trouverez en pharmacie comme le VERLIM® ou l’URGO CREVASSES®.

L’eau que vous devez utiliser pour réaliser vos séances de ionophorèse doit contenir une certaine quantité de minéraux. Si chez vous l’eau est adoucie par un adoucisseur d’eau, il est préférable d’utiliser de l’eau qui ne sort pas de l’adoucisseur. Des observations montrent que de l’eau riche en ions carbonates peut améliorer les résultats chez certaines personnes. Certains utilisateurs préconisent même l’utilisation d’eau comme la San Pellégrino ou la Badoit, non pas pour les gaz, mais pour leur Minéralité. Enfin, on a remarqué que l’eau chaude serait plus efficace que l’eau froide.

Il existe une législation européenne qui oblige un constructeur à soumettre les appareils médicaux à un agrément. C’est le marquage CE. Il est délivré aux constructeurs qui doivent soumettre leurs appareils à des organismes notifiés spécialisés dans le domaine médical.

Une norme trop générale

Ce certificat se réfère à une norme générale qui, à notre avis, n’est pas assez restrictive en ce qui concerne la sécurité électrique des appareils de ionophorèse. Nos appareils, i2m-A, Idrostar, Idrostar NT et Idrostar pro pulsé, permettent d’éviter l’utilisation du secteur pendant les traitements. Leurs sources d’énergie sont des batteries.

Cette technologie est beaucoup plus coûteuse que celle d’un appareil qui fonctionne sur le secteur, mais notre éthique est de vous proposer une sécurité totale. De plus, les appareils fonctionnant sur le secteur doivent bénéficier d’une isolation particulièrement soignée ou d’une mise à la terre sérieuse. L’utilisation de ce type d’appareil impose donc un diagnostic fait par un organisme officiel PROMOTELEC qui garantira la conformité de votre installation électrique (Coût du diagnostic 80€ TTC.) Pour conclure nous citerons les propos d’un expert en la matière : « L’usager doit être prêt à dépenser une certaine somme supplémentaire pour améliorer la sécurité, réalisant une assurance complémentaire qui comme chacun sait, ne coûte cher qu’avant l’accident ». D. FOLLIOT, médecin du travail E.D.F. et G.D.F.-  “Les accidents d’origine électrique, leur prévention”. Éditions Masson (1982).

Cette question fait partie des questions fréquentes sur la ionophorèse. Non, il ne présente pas de risque majeur puisqu’il peut être parfois avantageux d’allonger les temps de traitement. Soit pour habituer le sujet à certaines intensités. Soit pour traiter des cas rebelles. Vingt minutes de traitement pour deux extrémités (mains ou pieds) constituent un ordre de grandeur. Ce temps est souvent suffisant, mais peut être augmenté. Les appareils de la dernière génération des Laboratoires i2m possèdent une barre d’énergie (brevet i2m) qui vous guide pour optimiser le traitement.

Ce n’est pas une contre-indication formelle, mais relative. « Bien qu’il n’existe pas d’étude à l’heure actuelle sur les questions des effets à long terme de l’ionophorèse, aucun effet secondaire immédiat n’a été observé chez les femmes porteuses d’un stérilet. Il est cependant conseillé de veiller à son changement plus fréquent ». (Lota I. – La ionophorèse dans le traitement de l’hyperhidrose palmo-plantaire. Thèse Université Aix-Marseille II, 1989 :37.)

Les anti-transpirants locaux comme le Sweat-Off ou le Purax Lotion sont en général suffisants pour traiter une hyperhidrose axillaire importante. Néanmoins ces produits sont quelquefois insuffisants. Dans ce cas, la ionophorèse peut être une bonne option. Certaines études scientifiques annoncent une moins bonne efficacité de ce traitement au niveau des aisselles et des problèmes d’irritation. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes posés ces questions et avons mis au point et breveté des électrodes spécifiquement adaptées à la ionophorèse pour le traitement des aisselles : les électrodes Axilla.

Une fois le protocole d’attaque terminé. Vous ne devez faire une séance d’entretien que lorsque vous sentez une légère reprise de la transpiration. C’est cette légère reprise de la transpiration et uniquement celle-ci, qui doit vous guider quand au moment de refaire une séance. Il existe quelques fois chez certaines personnes un signe plus précoce. Avant la reprise de la transpiration, ces personnes sentent que leurs mains sont plus froides. Si c’est votre cas, ce signe doit vous alerter, et vous faire penser qu’une séance sera bientôt nécessaire.

« JE ME TRAITE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES. JUSQUE-LÀ TOUT ALLAIT BIEN. MAIS DEPUIS QUELQUE TEMPS, LE TRAITEMENT NE DONNE PLUS LES RÉSULTATS ESCOMPTÉS. J’AI L’IMPRESSION QUE JE NE RÉPONDS PLUS À L’IONOPHORÈSE. QUE DOIS-JE FAIRE ? »

Ne vous inquiétez pas, il n’existe pas de résistance à ce traitement.

En revanche, il arrive que pour une raison ou une autre, une séance d’entretien soit faite trop tardivement.

Dans ce cas, la séance ayant été trop tardive, elle n’est pas assez efficace et on entre dans une phase où les résultats seront médiocres, ne sachant pas trop quand il faut faire une séance.

Il est en général assez difficile de revenir à un état satisfaisant lorsque l’on se trouve dans une situation aussi bancale, d’autant plus que cette situation est angoissante, car d’un seul coup on se retrouve confronté à l’idée de se retrouver dans la condition où l’on se trouvait avant de commencer la ionophorèse.

Nos préconisations

Nous préconisons dans ce cas, d’arrêter tout traitement jusqu’à ce que l’hyperhidrose revienne. Puis de reprendre un protocole complet, comme lorsqu’on institue un traitement pour la première fois.

Oui, d’une façon générale l’hyperhidrose s’améliore avec l’âge. On considère qu’après quarante ans, l’hyperhidrose va commencer à s’améliorer. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas et l’on voit des personnes âgées qui découvrent la ionophorèse tardivement. Elles sont heureuses de pouvoir enfin contrôler cette invalidité.

Comme nous l’avons vu à la question précédente, l’hyperhidrose s’améliore souvent avec l’âge. Quoi qu’il en soit, nous savons que des personnes qui se traitent depuis plusieurs années voient le temps s’espacer entre chaque séance d’entretien. Nous avons aussi connu des cas où des personnes ont arrêté leur traitement pour diverses raisons et où l’hyperhidrose n’est jamais revenue à son état initial.

La perception du passage du courant est éminemment variable d’une personne à l’autre. Certaines personnes vont avoir des sensations fortes et même désagréables à de faibles intensités. D’autres ne ressentiront pratiquement rien. Ce qui est important, c’est la quantité de courant qui est délivrée. Pour un adulte l’intensité de traitement idéale doit être comprise entre 15 et 20 mA. En cas de doute vous pouvez faire vérifier par votre vendeur que votre appareil délivre bien le courant nécessaire.

L’eau ne sert qu’à conduire le courant. Il est inutile et même nuisible de mettre trop d’eau. Il faut juste assez d’eau pour que la peau de la paume des mains et la plante des pieds soient mouillées. Ce traitement n’est pas un bain de pieds ou de mains. Il est inutile de mettre trop d’eau. Le traitement sera aussi efficace sur les parties qui transpirent et qui ne sont pas en contact direct avec l’eau.

Cette rougeur est due à une vasodilatation des vaisseaux de la peau. C’est assez fréquent et c’est sans conséquence. Elle disparaîtra dans les heures qui suivent.

Si vous ressentez une douleur vive et ponctuelle

En revanche si en cours de traitement vous ressentez une douleur vive et ponctuelle à un endroit précis de la paume de la main ou de la plante du pied. Vous devez interrompre le traitement en redescendant l’intensité doucement à zéro et vérifier que vous n’avez pas une petite blessure dans laquelle le courant peut s’engouffrer et provoquer une brûlure électrique. Si c’est le cas, vous devez, après avoir bien séché la zone, appliquer sur celle-ci très peu d’un isolant pour la protéger. Nous vous conseillons d’utiliser un vernis protecteur du type VERLIM, du collodion, ou de la vaseline.

Les différentes études qui se sont posées ces questions au sujet de la ionophorèse ne montrent pas de profils psychologiques particuliers. On rencontre des hyperhidroses aussi bien chez les hyper anxieux que chez les plus placides. En revanche, le stress peut accentuer une hyperhidrose existante ou même être le facteur révélateur de celle-ci. Pour les personnes qui souffrent d’hyperhidrose depuis de nombreuses années, un soutien psychologique peut s’avérer bénéfique.

On évalue cette fréquence à environ 1% de la population pour les mains et environ 10% pour les pieds.

Cela fait partie des questions sur la ionophorèse qui concerne les appareils de l’ancienne génération. L’intensité n’augmente pas sur le cadran quand le circuit n’est pas fermé. Vérifiez que tous les fils sont bien branchés et que vous êtes bien installé en position de traitement.

Si l’orthèse n’est pas sur le trajet du courant. Ce n’est pas une contre indication. Par exemple : Vous avez une prothèse de hanche et vous ne traitez que les mains. Le trajet du courant ne concerne pas la prothèse. Ce n’est pas une contre indication. Par contre si vous désirez traiter les pieds. C’est une contre indication. Dans le doute, posez la question à un médecin.

Au fur et à mesure des séances de ionophorèse, vos électrodes ont tendance à s’encrasser, surtout si vous utilisez de la vaseline pour vous protéger lorsque vous avez des petites coupures. Vous devez régulièrement nettoyer vos électrodes avec un produit destiné à l’entretien de l’acier inoxydable. Vous trouverez en supermarché des produits d’entretien du type “Pierre d’Argent”. Après ce traitement, vos électrodes seront “comme neuves”. Veillez à bien les rincer avant la prochaine utilisation.